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Réouverture de l’ensemble des plages Marseillaises

Calme plat sur la plage de la Pointe-Rouge. Drapeau violet, pancartes interdisant la baignade et petit vent ont découragé les baigneurs. © GABRIEL-PIERRE DOMENECH

Article proposé par Sarah Hatimi

Suite aux fortes pluies du Mercredi 27 Juillet, les drapeaux violets, signes d’interdiction de baignade pour cause de pollutions ont été hissés sur 17 des 21 plages marseillaises.

Cette mesure d’interdiction de la baignade par les services de la ville est préventive et vise à assurer la santé des baigneurs.

Assez rapidement entre le 27 et le 29 Juillet, toutes les plages ont pu être réouvertes…toutes sauf la plage de l’Huveaune !

 

La plage de l’Huveaune, spot emblématique de surf et planche à voile de Marseille demeure un point sensible dans la gestion de la baignade par la ville. Renommée Epluchure Beach par les surfeurs, cette plage, située à proximité du fleuve de l’Huveaune est régulièrement exposée aux pollutions d’origine anthropique. En effet, par temps de pluie, faute de bassin de rétention, la station d’épuration n’est plus en capacité de traiter l’ensemble des eaux usées de l’agglomération marseillaise. Ces eaux usées rejoignent la mer en empruntant le cours naturel de l’Huveaune, lessivant les rues de la ville tout en emportant sur leur passage les déchets présents sur les rives.

Le Mercredi 27 Juillet, un WaterMan Tester a effectué, en kayak, un prélèvement complémentaire sur le secteur de l’Huveaune. Les résultats obtenus montrent clairement une pollution d’origine bactériologique. A titre indicatif, les concentrations étaient largement supérieures aux seuils préconisés par la nouvelle directive de 2006 qui entrera pleinement en vigueur en France en 2013. Tous les résultats sont disponibles sur le site internet de l’association.

Le Jeudi 4 Août au matin la plage de l’Huveaune a pu être réouverte, après que tout doute sanitaire ait été levé, soit sept jours de fermeture. Sept jours de fermeture au total pour la plage de l’Huveaune, une publicité dont la ville de Marseille se serait sûrement passée.

Surfrider Fountation Europe a pu s’exprimer à ce sujet en répondant aux questions d’une journaliste de La Provence le 30 juillet dernier : « Il faut optimiser les protocoles de prélèvements, mettre tous les acteurs du bassin versant autour d’une table. Les choses avancent mais elles ont un coût » (Marc Valmassoni, chargé de mission Méditerranée de Surfrider).

L’association encourage ce type de gestion active tout en rappelant que les solutions choisies sont à court terme. Il faut maintenant agir sur le long terme face à ces pollutions présentes toute l’année.

Pour en savoir plus sur notre Programme et nos dossiers Gardiens de la Côte, visitez notre page Facebook «  Surfrider – Keepers of the Coast ».