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Gardiens de la Côte : nouvelle victoire en Hollande !

Auteur Jorrit, Date 15112010

Nouvelle victoire pour les Gardiens de la Côte ! Un an après le lancement du projet  « Sand Engine » sur la côte hollandaise  près de Ter Heijde, la construction est aujourd’hui terminée et offre de superbes spots de surf.

Un projet environnemental non sans conséquences pour les spots de surf

Afin de protéger le littoral et les côtes de l’érosion et des inondations, le projet « Sand Engine » avait pour objectif de déposer une grande quantité de sable (20 millions de m3), le long des côtes néerlandaises, formant ainsi une péninsule artificielle en forme de crochet. Ce sable va lentement s’éroder et se déplacer le long des côtes, grâce à l’action naturelle des courants, des vagues et des marées.

Ne voulant pas prendre de risques, la province Zuid Holland, les secours et Rijkswaterstaat (Agence Nationale des transports, de l’exécution pratique des travaux publics et de la gestion des eaux en Hollande) ont décidé dans un premier temps de fermer l’accès à la zone de Sand Engine, et de procéder à une évaluation de sécurité pour déterminer si oui non la zone pouvait être ouverte au public.

Notre Gardien mobilisé au côté de l’antenne Surfrider Foundation Holland

Martijn, Gardien de la Côte et membre de l’antenne Surfrider Foundation Holland, s’est mobilisé au côté de Holland Surfing au sein du groupe « Surf Interest » afin de prendre part au projet et optimiser le banc de sable.

Lors des phases de concertation,  Surf Interest a pu participer aux différentes phases de débats avec Rijkswaterstaat et la province, et s’est imposé comme un interlocuteur majeur auprès du gouvernement et des politiques dans ce projet. Cela a permis d’intégrer les intérêts des surfeurs et des écoles de surf de la région au coeur des questions et des mesures futures dont notamment celle de l’aménagement de la zone du Sand Engine.

Le travail mené par le gardien et l’antenne hollandaise a également permis le développement de nouvelles vagues et éviter la disparition de celle déjà existantes. Selon Martijn « il était nécessaire de prendre en compte la qualité de la vague et la sécurité des surfeurs mais aussi de faire un suivi et une gestion permanente du « Sand Engine ».

Aujourd’hui la zone est accessible aux usagers du littoral et l’activité du surf est officiellement reconnue et enregistrée sur le Sand Engine. L’antenne hollandaise, reste néanmoins mobilisée, afin de garantir un accès durable sur cette zone.

Pour en savoir plus sur notre Programme et nos combats Gardiens de la Côte, visitez notre page Facebook « Surfrider-Keepers of the Coast ».

Emilie Chavaroche, Rédactrice Environnement