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Ostreopsis sera-t-elle de retour au Pays Basque et en Méditerranée cet été ?

L’algue toxique, connue depuis une dizaine d’années en Méditerranée, a fait son apparition sur la façade Atlantique l’été dernier, fermant plusieurs plages de la côte basque. Les autorités s’inquiètent d’un potentiel retour. 

Ostreopsis : une algue venue des eaux tropicales

Cette microalgue, invisible à l’œil nu, prolifère sur les côtes françaises à la saison estivale avec l’augmentation de la température des eaux côtières. Surfrider Foundation Europe observe depuis plus de 10 ans les efflorescences de l’Ostreopsis Ovata en Méditerranée afin de prévenir le risque sur la santé des baigneurs et des pratiquants d’activité nautique.

L’été 2021 aura été marqué par l’arrivée de l’algue sur la façade atlantique sud, occasionnant des gênes respiratoires pour plusieurs centaines de personnes dans le département des Pyrénéens Atlantique.

Quels impacts sur notre santé ?

Sa présence est souvent identifiée par le goût métallique qu’elle va donner à l’eau. Les principaux symptômes vont être la gorge irritée, le nez encombré, saignements de nez, des difficultés respiratoires, des irritations cutanées.

Lors d’une exposition prolongée, la toxine relâchée par l’algue peut également provoquer de grandes fatigues et de la fièvre.

Si vous ressentez ces symptômes de façon légère, pas de panique, il suffit souvent de rester éloigner de l’Ostreopsis pour que ces symptômes disparaissent d’eux-mêmes au bout d’un jour ou deux.

Cependant, si les symptômes persistent ou s’ils sont d’une forte intensité, consultez rapidement un médecin ou appelez le 15.

Surfrider multiplie ses actions de surveillances pour la saison 2022

En collaboration avec des acteurs de la recherche scientifique et des institutions publiques, Surfrider met en place un réseau de surveillance pour prévenir une nouvelle apparition de l’algue sur la côte basque.

Des échantillons d’eau seront prélevés chaque semaine avant d’être testés par des écotoxicologues en laboratoire. La santé des usagers des plages et de l’Océan reste une priorité pour Surfrider.

📷 Crédits photo couverture : Institut espagnol d’océanographie