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Le conseil d’administration en première ligne dans les positionnements de Surfrider Europe

Inside #6 Jacques Beall est l’un des membres du Conseil d’administration de Surfrider Europe. Ces femmes et ces hommes travaillent au quotidien pour définir les prises de position de l’association. Il nous fait part de son aventure au sein de Surfrider Europe depuis ses débuts.

En quoi consiste votre rôle au sein de SFE ?

Je suis depuis 2013 Vice-président de SFE, nommé au Conseil Economique Social et Environnemental (CESE) à Paris en 2010. Dans cette enceinte, j’ai porté deux avis (un sur les plateformes pétrolières en 2012 et un sur le transport maritime au niveau UE en 2017) qui ont ensuite été utilisé comme relais de nos positions auprès des institutions nationales et européennes. En effet, je travaille en étroite coordination avec le pôle plaidoyer et j’interviens lorsque nécessaire dans différentes institutions en dehors du CESE : Centre Nationale Transition Ecologique, Ministères, notamment environnement (MTES), Direction des Affaires Maritimes, Parlement et Sénat, CES européen, Commission européenne …Je suis donc à l’interface entre le CA et le staff et porte les positions de l’association dans différents domaines. J’ai également participé à la mise en place de groupe de travail au sein du CA, notamment sur la gouvernance et l’environnement.

Pour finir j’ai assuré depuis de nombreuses années la fonction « support » du CA avec entre autres la gestion de l’ensemble des documents administratifs de l’association comme les PV d’Assemblée générale et de Conseils Administratifs et les statuts.

Pourquoi avez-vous décidé d’agir, d’intégrer SFE?

Depuis mon enfance je suis passionné d’Océan et de vagues, et attiré par le surf et le bodysurf dès mes jeunes années. J’ai été conscient très vite des enjeux environnementaux : dans les années 60-70 il était courant d’avoir du goudron sur les pieds en revenant de la plage, puis plus tard ce sont les arrivages de déchets qui étaient préoccupants, les pouvoirs publics ne se souciant que du tourisme. J’ai adhéré à l’association dès sa création en 1991. Et j’ai renouvelé mon soutien chaque année comme une évidence. En 1996 je suis revenu au Pays Basque et donc je me suis naturellement rapproché du CA, dont je suis membre depuis 1997. J’ai été Secrétaire général jusqu’en 2013.

Quels ont été vos moments forts, souvenirs importants ?

Le succès des Pavillons noirs dans les années 90, qui ont été lancé sur un coup de tête lors d’une réunion, après une couverture médiatique des Pavillons bleus ; les rames sur l’Adour dans ces années-là ; une manifestation à La Rochelle contre le naufrage et la marée noire de l’Erika en 1999 entre deux grosses tempêtes ; l’infléchissement de la politique budgétaire de l’agglo Biarritz-Anglet-Bayonne en faveur de l’assainissement en 1999-2000, grâce à nos actions de terrain et de plaidoyer ; le redressement de l’association à partir de 2004 après une chute brutale début 2000, la fierté d’avoir été de ce CA et d’avoir fait confiance à la Direction et au staff pour continuer d’aller de l’avant ; la présence de Surfrider dès la conférence environnementale de 2013, et sa nomination au Centre National de la Transition Ecologique comme une des 8 associations nationales représentatives ; la présentation de l’avis Transport maritime au CESE et le vote unanime qui a suivi ; l’efficacité de notre plaidoyer auprès de la Commission européenne notamment sur les plastiques ; le plaisir continu d’être de cette aventure.

Un message à faire passer (à ceux notamment qui voudraient s’engager mais qui n’osent pas) ?

C’est un travail passionnant qui demande beaucoup de persévérance et d’humilité, car nous avançons pas à pas, mais les résultats sont là !

Passion, engagement, respect… les valeurs du surfeur en fait !